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Aux États-Unis, des élus veulent s'assurer que Shein ne recourt pas à du travail forcé

(image d'illustration)

(image d'illustration) - Philippe LOPEZ / AFP

Alors que le groupe chinois pourrait rentrer en Bourse, des parlementaires veulent que la SEC ordonne à Shein de mener un audit indépendant pour vérifier que "la compagnie ne recourt pas au travail forcé de Ouïghours."

Aux États-Unis, un groupe de parlementaires a demandé au gendarme boursier américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), de suspendre le supposé processus d'introduction en Bourse du groupe chinois Shein (qui dément s'être engagé dans cette procédure) pour vérifier que celui-ci ne recourt pas à du travail forcé.

Cette vingtaine d'élus souhaite que la SEC ordonne au géant chinois du prêt-à-porter à bas coût de mener un audit indépendant pour vérifier que "la compagnie ne recourt pas au travail forcé de Ouïghours" et que cela soit une condition pour être cotée aux Etats-Unis, est-il écrit dans le document.

Multiples accusations

Des sources ont dit par le passé que Shein, à la croissance fulgurante, ambitionnait d'entrer en Bourse cette année aux États-Unis. Suite la demande des parlementaires, un porte-parole du groupe s'est défendu. Il a déclaré à la BBC que le groupe n'avait pas l'intention d'être coté à New York.

La Chine est accusée par des ONG et plusieurs gouvernements de contraindre la minorité Ouïghoure à du travail forcé dans des camps d'internement dans la région du Xinjiang. Des actions que Pékin nie fermement.

Le média Bloomberg a rapporté l'an dernier que des vêtements vendus par Shein contenaient du coton dont la provenance était le Xinjiang.

Un porte-parole du groupe chinois a déclaré que celui-ci avait une politique de "tolérance zéro" à l'égard du travail forcé et que ses fournisseurs étaient contraints de répondre à "un code de conduite" aligné sur les normes internationales du droit du travail.

A.G avec Reuters