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Nice: deux personnes en détention provisoire après la mort d'un jeune dans le quartier des Moulins en 2022

Statue représentant la balance de la Justice.

Statue représentant la balance de la Justice. - Damien Meyer - AFP

Le procureur de la République de Nice a annoncé le placement en détention provisoire de deux mis en cause, suspectés de meurtre en bande organisée.

L'enquête sur le meurtre d'un jeune homme de 20 ans au quartier des Moulins à Nice, en 2022, en passe d'être résolue? Dans un communiqué transmis à la presse ce lundi 26 février 2024, le procureur de la République niçois annonce la mise en examen de trois personnes pour meurtre en bande organisée.

"Les 19 et 20 février 2024, cinq suspects, âgés entre 19 et 34 ans et tous connus des services de police, étaient interpellés par la brigade criminelle", explique dans son communiqué Damien Martinelli.

Parmi ces cinq arrestations, desquelles a découlé la mise en examen de trois suspects, deux personnes ont été placées en détention provisoire. Le troisième a été placé sous contrôle judiciaire d'après le parquet.

Contrôle d'un point de deal

Le 6 août 2022, un jeune d’une vingtaine d’années avait été tué à proximité de la place des Amaryllis, touché par deux impacts de balles, au thorax et à la jambe. Peu de temps après les faits, Eric Ciotti, le président de la région, avait parlé d'un "nouveau règlement de compte".

D'après le procureur de la République, "les investigations menées (...) établissaient que les faits étaient liés à la concurrence que se livraient plusieurs équipes pour prendre la direction de la gestion d’un point de vente de stupéfiants dit de 'la laverie' dans le quartier des Moulins, recensé comme un des plus rentables de la zone."

Les enquêteurs avaient notamment retrouvé sept douilles de munition de calibre 9mm sur place.

Depuis, ce point de vente de stupéfiants "a été démantelé (...) en novembre 2023 par la brigade des stupéfiants et la BRI du SPJ de Nice avec l’assistance de la toute nouvelle Unité d’Investigation Nationale (U.I.N) et des carabinieri italiens", précise enfin Damien Martinelli.

Alexis Lalemant Journaliste