Nice: les investigations menées n'ont pas permis de déterminer d'où venaient les mauvaises odeurs

Des odeurs suspectes, dont l'origine restera probablement indéterminée. Les analyses menées par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) n'ont pas permis de déterminer l'origine des odeurs suspectes à Nice, annonce la préfecture des Alpes-Maritimes ce mardi 27 février à BFM Nice Côte d'Azur, confirmant une information de France Bleu.

Aucune preuve scientifique d'une quelque responsabilité

Début février, des odeurs suspectes de fumée étaient perceptibles dans certains quartiers à l'est de Nice ainsi que dans le centre-ville.

Le 12 février dernier, 70 signalements de ces odeurs avaient été effectués. Dès le lendemain, AtmoSud avait entrepris de réaliser des relevés dans les quartiers Cimiez, Libération, Rimiez, ainsi qu'à proximité de l'hôpital Pasteur.

Au total, du 5 au 15 février, 190 signalements avaient été remontés à Atmosud. Une enquête avait été ouverte. Les relevés devaient permettre d'identifier d'éventuels polluants, notamment du sulfure d'hydrogène qui serait à l'origine de l'odeur "d'œuf pourri" décrite lors des signalements. Les analyses devaient également permettre d'identifier du benzène, de l'éthylbenzène, du toluène et du xylène.

"Les inspections menées par les services de la Dreal n'ont pas permis d'établir de manière formelle un lien de causalité avec la production industrielle de bitume à base de poix, ni d'étayer scientifiquement les fortes présomptions pesant sur cette activité comme pouvant être à l'origine de ces nuisances", détaille la préfecture ce mardi 27 février qui boucle ainsi son enquête.